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Les Dispositifs audio-visuels

1980-

  1. Les Dispositifs audio-visuels classiques
  2. Les Dispositifs audio-visuels � caract�re sc�nique
  3. Les �Pliant(s)... de voyage�, Dispositifs audio-visuels pour PowerBook
  4. Les Dispositifs audio-visuels abandonn�s, refus�s ou en attente

J’ai toujours pens� que la faiblesse des peintres de ce demi si�cle, �tait de trop se limiter � une cat�gorie de l’espace : la g�om�trie et ses rapports au repos, ramenant tout sur le m�me plan, peut-�tre d� � une projection fatigu�e. Pourtant m�me, quand rien ne manque � une peinture, la succession, le temps, la continuit�, le souvenir, n’est plus lu, car l’habitude de la vue, par la nature m�me de l’œil, affaiblit la m�moire, il faut donc parler/peindre autrement, et passer de la domination de l’œil, la vue physique, � la vue de l’esprit. La projection de diapositives telle que je l’imaginais, me parut dans un premier temps un bon moyen d’y parvenir. Encore fortement impr�gn� par les questions de la Repr�sentation, je me mis � copier, aux crayons de couleurs, gouaches, mine de plomb, les images de magazines reproduisant des photogrammes, des œuvres d’autres artistes, plus quelques rares autres photographies, puis je photographiai ces dessins, les transformant ainsi en diapositives, pour les projeter ensuite ; il m’arriva quelquefois de dessiner (copier) des photographies prises par moi-m�me. Ces copies dessin�es l’�taient toujours dans un format tr�s r�duit (55 x 25 mm), car je n’avais gu�re de temps � consacrer � cette phase d’activit�. Le format de projection resta le m�me, ce qui me permit, bien que classique, de sous-entendre mon attachement au romantisme, tout en traduisant cette distance maladive qui m’habitait � cette �poque, vis � vis de tout. J’avais pass� une dizaine d’ann�es � d�caper na�vement et de fa�on artisanale, une � une, les couches de peinture recouvrant le lit de Marcel Duchamp, dix ann�es d’onanisme artistique. Il �tait grand temps de montrer, et les �Dispositifs audio-visuels�, devinrent mes meilleurs ambassadeurs. Volontairement gros d’archa�sme, comme le trait d’union conserv� entre audio et visuel, comme aussi, et surtout, l’esp�ce de proc�d� de projection photom�canique, fait d’un projecteur de diapositives reli� � un lecteur audio, le tout pos� sur tabourets, alors que nous �tions d�j� en plein �panouissement de toutes les nouvelles technologies de la repr�sentation, vid�o, etc., ces �Dispositifs audio-visuels� d�montraient mieux qu’une peinture, que le choix de techniques modernes n’engendrait pas obligatoirement la modernit�. Quant � la petite image projet�e (55 mm de haut sur 25 mm de large, aux proportions d’une porte), mimant la fameuse distance cont�e plus haut, elle r�futait implicitement le lieu commun imb�cile du tableau comme une fen�tre.

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