Les Transcriptions, qui consistent au montage pi�ce par pi�ce d’un puzzle achet� dans le commerce, reproduisant une peinture c�l�bre. Sa premi�re peinture sur place la Transcription de La Tribuna de l’Uffizi, de Johann Zoffany (1733/4-1810), puzzle de 3000 pi�ces, 86 x 120,4 cm, qui fut suivi de la Transcription de La Vendange, de Francisco Goya (1746-1828), 2000 pi�ces, 95,7 x 70,2 cm, termin�e en novembre 1999.Puis de La diligence � Louveciennes, de Camille Pissaro, 47,8 x 6,55 cm, 1000 p.
Les Peintures sur le motif sur le Journal de Gen�ve (1996-97), et autres quotidiens locaux.
Cet atelier, coll� � la soci�t� d’aujourd’hui, serait le cabinet d’un entrepreneur de pens�es, espace vivant aux transformations permanentes, se composa d’abord d’un ensemble mobilier style bureau, habituel au mus�e, fait de deux bureaux, plac�s � angle droit, avec accessoires (fauteuil de bureau, deux lampes et vitrine de bureau plus et diverses autres commodit�s : portemanteau, corbeille � papier, etc), qui s’enrichit ensuite d’une d�coration int�rieure plus fine, plus justement assortie � l’ambiguit� que veut exprimer son occupant, par des ajouts d�licats et mani�r�s (lustre, corniche, plafond de toile ou velum, ancien meuble biblioth�que rempla�ant la vitrine ann�e 80). L’Atelier d’aujoud’hui se visite aux heures d’ouverture du mus�e, une porte vitr�e permet � l’artiste de s’enfermer les jours o� il y travaille, tout en laissant au public la possibilit� de l’observer, un peu comme un animal en cage. En son absence, deux capots en plexiglass prot�gent le travail en cours (le cahier ouvert � la derni�re page manuscrite, avec le livre ouvert � la page correspondante, le stylo servant � la copie, l’encrier) pour le bureau face � la porte, la Transcription en cours, entour�e d’assiettes remplies de pi�ces du puzzle, class�es par couleur, forme, etc., pour le deuxi�me bureau.
Dans la vitrine : l’�dition compl�te du Journal intime d’Amiel, les cahiers remplis, et divers documents, et menus objets que l’artiste entrepose et fait tourner en permanence (sacs plastiques collect�s, catalogues, �ditions r�centes de l’artiste, etc.).
Sur les murs : accroch�es en permanence des œuvres de G�rard Collin-Thi�baut, plus celle de l’invit�.
L’invit� : dans l’atelier d’aujourd’hui il y a en permanence une œuvre invit�e, la premi�re �tait une toile de Picabia : Mi-Car�me, 1924, puis plusieurs œuvres d’Andr� Raffray. Dans un premier temps : Le Pont Neuf empaquet� de Christo, dyptique, 1985-86, crayon de coueur sur papier (collection de l’artiste), puis L’�glise de Dombourg de Mondrian, dyptique, 1985, mine de plomb sur papier (collection de l’artiste), puis � partir du 31/12/97 : les sources du Lison de Gustave Courbet, 1979-80, huile sur toile (collection de l’artiste), enfin La cascade d’�tant donn� de Duchamp, huile sur toile (collection de l’Acad�mie du Mus�e �vocatoire, Warelwas).
|
tr�s haut en frise, une Pr�sentation partielle des Collections de Caract�res (1986), un peu en dessous en coin, plac� cependant assez haut, comme une ic�ne, et comme le carr� noir sur fond blanc de Malevitch, la Transcription : Ex-Voto, anonyme, 1995, au-dessus de la porte, en trumeaux, une Peinture de Caract�re radicale : G. Courbet (1996), � hauteur d’yeux sur trois c�t�s, un ensemble de Peintures sur le motif, du Journal de Gen�ve (1996-97), et autres quotidiens locaux. enfin � c�t� de la porte, face au bureau d’�criture, toujours � hauteur d’yeux une œuvre de l’artiste invit�, Andr� Raffray : les sources du lison de G. Courbet, 1979-80, transposition aux crayons de couleurs sur toile.

|